Avant la mise à l'eau, le carénage, les finitions sur la quille, une nuit dans les airs: notre 14 tonnes sanglé au portique, en mode balançoire et sans mal de l'air malgré le vent et la pluie. Puis le réglage de tout un tas de trucs, indispensables et accessoires...L'installation du pilote automatique, ce nouvel équipier fantôme qui peut suivre un cap et ajuster la barre, calé sur un point Gps, sera l'équipement incontournable pour ce voyage en équipage réduit. Il dort peu, s'alimente aux batteries et se fout de nos humeurs. Ici dans bassin de Port St Louis deux rives s'opposent et se mélangent, l'une de la Camargue sauvage et protégée autour du delta du Rhône et d'une faune riche de ses alluvions et l'autre, un concentré d'industries chimiques et pétrolières...
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On y croise les pécheurs de coquillages au tuba au large des mouillages des tankers géants. Le temps passe et malgré quelques petits essais dans le golfe de Fos, il nous tarde de quitter le ponton de port Napoléon. Nous aurons eut le plaisir d'accueillir des amis, une soirée ou quelques jours, de partager une poêlée de tellines négociée avec le mareyeur du coin, d'être invités à visiter un voilier magnifique tout juste mis à l'eau, conçu par notre hôte, un jeune architecte naval, en équipe avec Olivier Petit (celui qui à fait Tara). Il est temps d'y aller, même si ce n'est pas tout fait, même si nous ne sommes pas tout prêts,le voyage fera le reste.